Bonjour LeDocta, j’aimerai savoir quand s’inquiéter de l’augmentation de la fréquence d’uriner, et qu’est ce qui peut occasionner une situation pareil ?
Merci d’avance
Junior depuis Emana – Yaoundé (Cameroun)
Il faudrait savoir qu’uriner est un acte normal dans la vie de chaque être humain. On élimine ainsi une grande partie des déchets produits par notre organisme. Pour cela n’ayons pas peur d’aller uriner et par conséquent de boire de l’eau en quantité suffisante (minimum 1,5l d’eau par jour)
L’augmentation de la fréquence d’uriner est appelée pollakiurie et se différencie de l’augmentation de la quantité d’urine lors de la miction appelée polyurie. On parle de pollakiurie lorsque la fréquence de mictions est supérieure à 7 par jour. On distingue néanmoins une pollakiurie diurne lorsque la fréquence augmente en journée uniquement et la pollakiurie nocturne ou nycturie lorsque la fréquence de miction est supérieure ou égale à 2 par nuit.
C’est quoi les causes ?
La pollakiurie est due à une irritation d’un des organes du bas appareil urinaire. Ces organes sont la vessie et la prostate.
On aura au niveau vésical :
- Une inflammation de celle-ci (cystite) en grande majorité.
- Une hyperactivité du muscle responsable de la miction et qui se trouve dans la vessie appelé détrusor.
- Plus rarement une tumeur vésicale.
Au niveau de la prostate :
- l’inflammation de celle-ci (prostatite).
- l’hypertrophie bénigne de la prostate.
- le cancer de la prostate.
- Les infections sexuellement transmissibles entrainant une inflammation de l’urètre peuvent entrainer une atteinte prostatique et vésicale s’il n y a pas de traitement efficace. Celles-ci se caractérisent généralement par des pollakiuries diurnes.
Les pollakiuries nocturnes se caractérisent par une fréquence de miction supérieure ou égale à 2 la nuit mais on tient à préciser que c’est uniquement le nombre de levers la nuit pour aller uriner qui est pris en compte. Les pollakiuries nocturnes caractérisent plus l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Son diagnostic est poser à l’aide d’un bilan biologique, d’un examen cytobactériologique des urines ; d’un bilan urodynamique (débitmetrie urinaire) et d’un bilan radiologique (échographie des voies urinaires).
Conseils pratiques
Pour éviter les affections entrainant une pollakiurie, il faut :
- Eviter les infections sexuellement transmissibles.
- Respecter les mesures hygiéno-diététiques (notamment les femmes cela leur permet d’éviter les cystites).
Les autres sont un peu difficiles à respecter car lier a l’âge ou d’origine cancéreuse. Et dès que vous avez les premiers symptômes il faut consulter un urologue.
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